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Lili et Yoyo à Mada - Mars 2005
12 avril 2005

Encore du taxi brousse...

Dimanche 6 mars

Grosse journée en perspective (et gros message à lire !). Nous souhaitons arriver jusqu'à Ambalavao, ce qui veut dire en termes concrets :
1- trouver un taxi brousse pour aller jusqu'à Fianarantsoa (entre 50 et 60 km),
2- trouver un autre taxi pour aller jusqu'à Ambalavao (encore 2 à 3 heures de route),
3- organiser notre transport du lendemain pour arriver dans le parc national de l'Andringitra.

yoan_cherche_bebetes_ialatsara_dsc002651- Déjà, on a attendu presque 2 heures pour le premier taxi, où notre place avait été réservée par les gens de la réserve. Le tout était de ne pas le louper. Mission réussie, on a fait passer le temps en cherchant les criquets et autres bestioles pour Yoan (ici en train de fouiller dans le fossé à la recherche de petits coléoptères avec son filet à crevettes), et en faisant des photos pour moi (vous remarquerez la faiblesse du cadrage).

Bon, et puis le taxi (un minibus) est arrivé, on avait des bonnes places (à l'avant). Enfin ça dépend. Quand on a la place du milieu, comme moi, et qu'on est juste sur le moteur, le fauteuil est moins épais, et donc plus dur, et aussi chauffant.

2- Arrivés à Fianarantsoa, un dimanche vers 11h30... Pas grand monde dans les rues et le stationnement a provisoirement déménagé et ne ressemble à rien.
taxi_brousse_fianardsc00821Pas de kiosque représentant les transporteurs, juste les fameux rabatteurs qui ne cherchent qu'à t'emmener vers un taxi afin de toucher leur commission. Même avec l'habitude, c'est difficile de savoir quel taxi choisir. Si tu poses la question, ils vont tous partir très bientôt, ils sont presque pleins (puisque les taxis ne partent pas à heure fixe, mais quand ils sont remplis). On en choisi un. Comme parfois, on essaye de nous faire payer plus cher que le prix normal, mais les autres voyageurs, trouvant agréable que je parle quelques mots de malgache, nous aident à négocier.
Un truc marrant, avec ces rabatteurs, c'est qu'ils essayent tout pour se rendre "crédible". Cette fois-ci, un des gars a essayé de nous faire croire que c'était lui le président de la coopérative SONATRA, et qu'il arrondissait ses fins de mois en travaillant comme rabatteur le dimanche... Parfois, c'est carrément un gars, qui a le badge de sa coopérative, qui te la montre en disant "c'est moi le responsable du stationnement, fais-moi confiance". Au final, ce comportement fait qu'on se méfie particulièrement de ceux qui se disent "responsables". Ce sont souvent les plus gros menteurs...!
On essaye d'aller téléphoner à Emma, pour la prévenir qu'on arrive. On trouve une cabine téléphonique après un peu de marche, mais pas possible de trouver une épicerie ou un commerce ouvert (rappel : c'est dimanche et entre midi et 2) vendant une carte téléphonique. Bon, on va dire que cela nous aura fait faire une petite ballade !
On attend un peu, et on repart assez rapidement. Quelques fois, ça se passe bien, quand même ! On a juste rien mangé à part des bananes...

3- Arrivés à Ambalavao, on se dirige vers chez Emma. Manque de pot, elle n'est pas là. On cache un peu nos affaires dans sa cour, on laisse un petit mot sur la porte, et on repart vers le bureau de l'ANGAP (Agence Nationale pour la Gestion des Aires Protégées), afin de glaner des infos sur la visite du parc et les moyens de s'y rendre. Le bureau est ouvert et il y a même quelqu'un qui nous donne quelques renseignements. Et nous met en contact avec une personne possédant une voiture, car l'entrée du parc est quand même à plus de 20 kilomètres de là. Le gars en question est un peu gourmand sur le prix du transport, on prend ses coordonnées et on retourne chez Emma.
Coup au coeur, nos bagages ont disparu.
Et Yoan qui râlait quand j'essayais de les rendre le moins visible possible... On va voir les voisins, Yoan est presque décidé à forcer le passage pour voir si nos bagages n'y sont pas... Une des voisines nous dit qu'Emma est en fait en réunion... Et effectivement, elle est avec des femmes, qui sont en train de préparer la fameuse journée de la femme du 8 mars : formation couture, gâteau... Mais elle n'a pas vu nos sacs, elle n'est pas passé chez elle... Son copain, Dera, peut être... Mais il n'est pas là. Il en train de faire un tour dans une peugeot 205 bleu marine tunnée à mort, avec même une mini télé à l'intérieur. Bon, j'arrête le suspens, quand il revient il nous confirme qu'il a bien rentré les sacs pour pas qu'on se les fasse piquer... Ouf... Et en bonus, il nous aide à trouver quelqu'un pour nous emmener en voiture jusqu'au parc, pour moins cher. Du coup, on fait des courses pour les 4-5 jours de randonnée qui nous attendent. La difficulté est d'évaluer la quantité de riz qu'il nous faut. Enfin, pas celle qu'on va manger nous, mais celle pour le guide et l'éventuel porteur. Là encore, Dera nous aide à calculer.
Le jour tombe et il pleut. Dans les rues, les grills sont de sortie avec les brochettes de zébus. Il y a aussi des minis beignets de manioc, un régal. Après l'achat de quelques boîtes de sardines, de vache qui rit et autres indispensables, on retrouve Emma qui remballe les affaires de la formation avec Mme Cathy. On va manger au "restaurant", puis on rentre. Après avoir encore un peu discuté, Yoan nous informe qu'il y a une observation naturaliste intéressante à faire dans la cour :
limace_a_ambalavaodsc002954JEU : quelle est "l'observation naturaliste intéressante" que l'on voit sur la photo ?   
Date limite : dimanche 17 avril 23h59.
A GAGNER : un souvenir de Mada
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Après s'être ébahis, on prépare nos affaires, on fait un peu de lessive et on se couche vite vite, car il est déjà minuit, et demain le départ est prévu à... 5h30 !

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Commentaires
G
Salut Aurélie,<br /> beau travail tes sites<br /> je pense à un genre de limace qui qui a pondu et les oeufs sont de la couleur de la terre<br /> Bisous Gérard
C
si il faut aller si loin pour ramasser une feuille morte et une crotte de tique franchement...
L
Alors, si mes souvenirs en gastéropodes sont bons, il me semble que la plupart des limaces n'ont pas de crête dorsale comme celle là, qui me paraît sensiblement platéiforme par la même occasion. Serait-ce une limace punk, comme l'a suggéré Raoul, par dessus le marché écrasée par le 4x4 de EsF (Entomo sans Frontières)?
R
Y a un autre détail chiffonnant: elle est punk. Enfin, elle voudrait bien, mais elle peut point beaucoup, encore.<br /> Explications.<br /> Un punk, chez nous, c'est quoi? Facile, c'est un type qui porte une crête de couleur inusuelle pour nos yeux.<br /> Bin, la limace, là, c'est pareil. R'gardez bien. Elle a une crête. Certes, elle est petite, mais elle est bien au milieu. Et pis elle est grise. C'est pas commun, le gris, à Madagascar, pas vrai? <br /> Regardez le sol. Chez nous, c'est gris, les punks ont une crête rouge. A madagascar, le sol est rouge, les limaces ont une crête grise. Logique. Belle démonstration, pas vrai?<br /> <br /> Au passage, je trouve qu'elle est trop plate pour être vraiment limace. Ptet que c'est la fille cachée des amours entre une sole et une limace, et qu'elle aurait voulu être punk à Madagascar, mais qui réfléchit encore à sa condition de limapunk, d'où son air préoccupé qui regarde le sol.
L
Raul, je t'ai démasqué.<br /> Pour moi ce mollusque gasteropode n'est autre qu'une des inombrables especes endemiques de Madagascar... qui attend des bébés limaces : d'où son aspect protubérant élargi dû à une hypertrophie de sa gonade. J'espère que le mollusque avait un point d'eau à coté de lui pour assurer sa survivance et celle de sa descendance.<br /> Cette espece endemique devrase battre contre les nombreuses limaces envahissantes parasites qui arrivent par avion, dans les bagages des touristes et des volontaires AFDI.
Lili et Yoyo à Mada - Mars 2005
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